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Dans les Pyrénées Orientales, zoom sur Énerg’Éthiques66, une association qui mène des supers actions de sensibilisation à l’énergie !

[vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2784″ img_size= »full » alignment= »center »][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text css_animation= »none »]Toutes les coopératives d’énergie ont dans leurs statuts la dimension “sensibilisation aux questions énergétiques”, mais dans les faits, organiser ce genre d’action, c’est du travail ! Zoom sur l’association Énerg’Éthiques66 dans les Pyrénées Orientales dont le but est de sensibiliser et encourager le plus large public possible à la transition environnementale, énergétique et sociale.

Romain Llapasset, ancien étudiant du Master Énergie Solaire de Perpignan et trésorier de l’association raconte le chemin parcouru par l’association.[/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_single_image image= »2785″ img_size= »large » alignment= »center » style= »vc_box_border » border_color= »chino »][vc_column_text css_animation= »none »]Comment est née l’association Énerg’Éthiques66 ? Quels sont vos liens avec la coopérative CatEnR ? 

A la base, je faisais parti de la coopérative CatEnR qui intégrait une mission d’éducation à l’énergie. Cependant c’est une SCIC donc nous n’avions pas accès à des subventions accordées aux associations à l’éducation au développement durable (EDD). Nous avons donc créé l’association Énerg’Éthiques66 pour récupérer cette mission. Au départ, c’était une structure annexe de CatEnR puis petit à petit, cela a pris son indépendance. Aujourd’hui CatEnR fait appel à nous pour réaliser des ateliers mais la plupart de nos activités ne sont pas liées à la SCIC.[/vc_column_text][vc_column_text]Comment fonctionnent  vos animations “phares” et lesquelles sont replicables facilement ?    

Voiture solaire construite lors d’une journée ateliers

Nous remarquons qu’aux yeux du grand public, le concept d’énergie est une notion abstraite. Notre première approche en animation consiste donc à montrer la réalité physique de l’énergie par de l’expérimentation.

Ce qui fonctionne le mieux c’est les animations photovoltaïques comme les petits véhicules solaires. En fonction de la lumière, la voiture a plus ou moins de puissance. Avec un spot, cette lumière n’est pas suffisante mais avec une loupe qui  concentre la lumière, le véhicule a assez d’énergie pour avancer. L’expérimentation sur ces supports permet de prendre conscience de nombreuses choses pour un public néophyte : le principe de la concentration, la production directe d’électricité sans stockage, l’importance de l’inclinaison du panneau, le rapport entre puissance électrique et intensité lumineuse, le fait que le panneau fait de l’électricité à partir de lumière et pas à partir de chaleur.

On a une autre animation qui marche aussi très bien : le vélo générateur car le public a l’occasion de “sentir l’énergie”. Il ressent l’effort qu’il faut fournir pour allumer une ampoule de 90W. Nous intervenons principalement sur un public jeune avec ces supports, mais ces derniers ont l’avantage de pouvoir s’adapter en fonction du public et de la notion qu’on souhaite vulgariser. On cherchera à privilégier l’expérimentation ludique pour les enfants et on rentrera plus dans les détails techniques avec les adultes.

Vélogénérateur présenté lors d’une conférence
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Four solaire construit lors d’un salon

Cependant, tous ces ateliers ne sont pas transposables parce qu’il y a la contrainte du matériel à disposition. On fabrique donc pas mal de choses nous même, en partie grâce à une imprimante 3D. De plus, nous n’avons pas de documents type pour leur déroulement. Nous comptons beaucoup sur nos connaissances acquises par les études et l’expérience pour construire nos animations et êtres capables de répondre à toutes les questions.

Pour illustrer, récemment, j’ai fait plusieurs interventions auprès d’un public adulte par le biais d’un livre jeu sur le développement durable et j’ai eu de bons retours. Je vais donc tenter de le publier.

À certaines de nos interventions, on propose du café ou du thé chauffés par des fours solaires. Ils chauffent l’eau à 70°C! C’est la température idéal pour faire infuser un thé et c’est convivial ! On les fabrique nous même avec du carton ou du polystyrène. On propose d’ailleurs des ateliers pour apprendre à en fabriquer.[/vc_column_text][ultimate_spacer height= »10″][vc_column_text]Qui avez-vous en partenaires et en quoi consiste ces partenariats ?

  • Tout d’abord, la SCIC CatEnR dont nous sommes l’extension reste l’un de nos principaux soutiens.
  • Le Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales soutient plusieurs de nos interventions, car le département a un lien fort avec les énergies renouvelables et que nous proposons des animations en lien avec ce patrimoine.
  • La Région Occitanie nous soutient naturellement à plusieurs niveaux, étant donné que notre activité s’inscrit dans l’objectif ambitieux de faire de cette région la première à énergie positive renouvelable d’Europe.
  • Un des principaux partenaires c’est le Réseau énergie habitat qui a une showroom à Perpignan dans laquelle les installateurs exposent leurs solutions techniques pour le bâtiment (EnR comprises). On y fait de la vulgarisation sur les énergies renouvelables.
  • Nous sommes membres de la TRAM66, qui est le réseau départemental des structures d’éducation au développement durable. Ce réseau nous permet d’être en lien avec un grand nombre d’autres structures et de trouver des transversalités afin de sensibiliser un plus large public.
  • Le réseau Zazimuts qui est une association liée à la chanteuse Zaz et qui met en lumière des initiatives locales lors de ses concerts. Elle nous a invité à monter sur scène pour présenter ce qu’on faisait devant plus de 10 000 personnes.
[/vc_column_text][vc_column_text]Êtes-vous seuls pour tenir l’association et organiser les ateliers ?

Le plus gros du travail est réalisé par le président de l’association, Vincent Theven, et moi-même qui suis le trésorier. Après, il y a d’autres personnes qui nous donnent des petits coups de main sur 5% du travail mais il est difficile de trouver du monde.[/vc_column_text][vc_column_text]Comment fonctionne le modèle économique de l’association ? 

On fait des demandes de subventions mais on n’arrive pas à toutes les avoir car l’administration ce n’est pas notre truc. A côté de ça, on fait des prestations payantes notamment avec les structures d’accueil jeunesse. Certaines de nos interventions sont quant à elles gratuites. Les bailleurs c’est principalement le département et la région

En parallèle de l’association, Vincent et moi avons un travail. Je me rémunère grâce à pleins de petites activités (cours, interventions dans d’autres associations). Vincent, ancien installateur de PV, est dorénavant formateur sur le PV. A terme, on aimerait rester en multi-activités mais avec l’idée de faire monter en puissance l’association. On est animé par le souhait qu’il y ait une meilleure connaissance du secteur énergétique en France.[/vc_column_text][vc_column_text]Comment procédez-vous afin de vous faire connaître ?

Pour se faire connaître, on a misé sur plusieurs canaux. Nous sommes allé voir des structures publiques ayant des compétences sur les EnR ou la sensibilisation aux questions de développement durable. Puis via nos réseaux respectifs, le bouche à oreilles a fonctionné. Nous sommes aussi montés sur scènes avec Zazimuts ou lors de marches pour le climat. Toutes ces actions ont contribué à nous faire connaître. C’est donc un long processus. 

 

Merci Romain pour toutes ces infos et conseils ! [/vc_column_text][vc_column_text css_animation= »swing »]

Pour en savoir plus sur leur projet cliquez ICI

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